Auteur / Autrice : | Viviana Maftei |
Direction : | Hubert Jayet, Hadjila Krifa-Schneider |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 22/05/2013 |
Etablissement(s) : | Lille 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences économiques, sociales, de l'aménagement et du management (Villeneuve d'Ascq) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Économie quantitative, intégration, politiques publiques et économétrie (Lille ; 2006-2014) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les investissements directs étrangers liés à la recherche-développement dans les pays en voie de développement ne cessent de croître depuis le milieu des années 1990 et cette croissance est très concentrée géographiquement, les gros pays émergents en étant les principales destinations. Cette thèse s’interroge ainsi sur les déterminants de la localisation de la R&D des firmes multinationales dans ce type de pays, en plaçant au centre de l’analyse les facteurs d’innovation. La littérature sur l’internationalisation de la R&D suggère que les activités d’innovation, étant hautement intensives en connaissances, sont localisées dans les pays développés et que la R&D déployée dans les pays en développement est limitée uniquement à l’adaptation des produits/processus aux conditions locales. Nous bâtissons un cadre d’analyse et élaborons un modèle qui permet de dégager les déterminants de la R&D des firmes multinationales dans les pays en développement, en distinguant entre les facteurs d’offre ou technologiques, et ceux de demande. Les premiers déterminent la R&D d’innovation, alors que les seconds, la R&D d’adaptation. Le rôle crucial des capacités technologiques et des ventes locales dans le choix du pays-hôte montre que l’investissement direct étranger lié à la R&D dans les pays en développement est déterminé surtout par les opportunités de développement technologique et par les besoins d’adaptation aux conditions du marché local, l’innovation y occupant peu de place. En plus, lorsque le choix se pose entre les pays en développement et ceux développés, l’appartenance au premier groupe exerce un effet dissuasif sur l’investissement direct étranger lié à la R&D.