Auteur / Autrice : | Serigne Seck |
Direction : | Jean-François Gérard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Matériaux |
Date : | Soutenance le 03/05/2013 |
Etablissement(s) : | Lyon, INSA |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Matériaux de Lyon (Villeurbanne) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Ingénierie des Matériaux Polymères (Auvergne Rhône-Alpes ; 2007-....) |
Jury : | Président / Présidente : Bruno Améduri |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-François Gérard, Bruno Améduri, Jocelyne Brendlé, Giovanni Camino, Véronique Bounor-Legaré, Jérôme Chauveau, Pierrick Buvat | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jocelyne Brendlé, Giovanni Camino |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
A l’heure actuelle, les piles à combustible à membrane échangeuse de protons (PEMFC) les plus avancées, qu’elles soient disponibles commercialement ou intégrées dans des démonstrateurs, sont réalisées avec des électrolytes polymères perfluorosulfonés de types Nafion®. En effet, ce type de polymère est celui qui présente à la fois les meilleures performances et la plus grande durée de vie sans pour autant qu’elles soient suffisantes, et ce, quelles que soient les applications (portable, stationnaire, transport). En effet ce polymère présente toutefois trois inconvénients majeurs : son prix, sa perméation au méthanol et sa perte de performance (et surtout de conductivité) dès 80-85 °C. Selon les projections avec les technologies actuelles (source DOE), le prix de vente du Nafion® serait de 80 dollars par m2 pour une production de 1 Mm2. Il existe un réel besoin de développer de nouveaux matériaux pour membranes échangeuses de protons présentant d’excellentes performances (propriétés mécaniques, imperméabilité maximale au méthanol et H2, conduction protonique..) sur une large gamme de températures, typiquement entre 25 et 150°C (selon l’application visée), mais présentant également un coût de fabrication réduit. Or aujourd’hui, ces différentes fonctions sont assurées par un seul polymère perfluorosulfoné ce qui est le problème principal. Ainsi, l’intérêt du projet est de combiner les avantages d’un matériau hybride obtenu par génération in situ de la phase inorganique (Sol-Gel) nanométrique avec l’utilisation d’un procédé en continu de mise en œuvre par extrusion (voie fondu), exempt de tout solvant et facilement transférable industriellement. La conduction protonique sera assurée par des fonctions sulfoniques générées grâce à l'oxydation des sites fonctionnels apportés par le précurseur fonctionnel.