Auteur / Autrice : | Guillaume Decauwert |
Direction : | Denis Vernant |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 06/09/2013 |
Etablissement(s) : | Grenoble |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de philosophie (Lyon ; Grenoble ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Institut de philosophie de Grenoble |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Maurice Monnoyer |
Examinateurs / Examinatrices : Denis Vernant, Antonia Soulez | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Mathieu Marion |
Mots clés
Résumé
La présente thèse de doctorat propose une interprétation du Tractatus logico-philosophicus qui prend pour fil directeur l'analyse de la distinction opérée par Ludwig Wittgenstein entre « ce qui peut être dit » et « ce qui se montre ». Il s'agit, à partir d'une étude de la relation entre les développements logiques du Traité et son aspect « mystique » (c'est-à-dire ses considérations concernant la notion de valeur absolue), de poser le problème de son unité structurelle. L'unité du premier ouvrage de Wittgenstein s'avère étroitement liée à la distinction entre dire et montrer en laquelle résident selon l'auteur l'« argument principal » de son livre et le « problème cardinal de la philosophie ». Afin d'expliquer l'unité du Tractatus, ce travail de recherche s'efforce d'élucider la nature de la distinction dire/montrer, d'abord par une analyse de ses applications dans les remarques dont le Traité est composé, puis par une enquête sur ses origines dans les œuvres de Gottlob Frege, Bertrand Russell, Arthur Schopenhauer, Otto Weininger, William James et Léon Tolstoï. Selon la lecture du texte ici présentée, tous les emplois de cette distinction participent d'une forme commune qui est liée à la notion de réflexivité (ou d'autoréférence).