Auteur / Autrice : | Mouna Ben Slimen |
Direction : | Pierre-François Moreau, Abdelaziz Labib |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 28/10/2013 |
Etablissement(s) : | Lyon, École normale supérieure en cotutelle avec Université de Tunis. Faculté des lettres et sciences humaines (....-1988) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de philosophie (Lyon ; Grenoble ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études en rhétorique, philosophie et histoire des idées, de l'humanisme aux Lumières (Lyon) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Louis Labussière |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre-François Moreau, Abdelaziz Labib, Jean-Louis Labussière, Jean-Michel Buée, Salah Mosbah | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Patrice Vermeren, André Charrak |
Résumé
Rêver d'un monde parfait caractérise la pensée de l'homme. C’est l’utopie. Le rêve de ce monde idéal inspire les écrivains ainsi que les philosophes dont Ernst Bloch qui appelle à qu’une vie autre qui commence. C’est par une attitude de contestation et de révolution qu’il accède à réaliser son rêve. Or nous nous demandons si l’utopie exprime les rêves comment pourrait-elle être un outil pour appréhender le monde réel ? Pour dépasser cette objection à l’utopie, il faut la considérer comme refus positif de l’ordre institué et ouverture à des possibilités de création historique. C’est-à-dire une utopie concrète. L’œuvre de Bloch et essentiellement Le principe espérance en offre un soubassement précieux. L’insatisfaction face à l’existant et le sentiment tristement éprouvé que « quelque chose manque » forment cet apport d’où émerge la conscience utopique. Celle-ci marque une projection dans un futur grâce à la pensée et l’imagination ; une projection qui témoigne d’une capacité proprement humaine.