Thèse soutenue

Gestion améliorée des biofiltres industriels en traitement d’air odorant : Application au traitement d’émissions de sites d’équarrissage

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Auteur / Autrice : Benoît Anet
Direction : Abdeltif AmraneThomas Lendormi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance en 2013
Etablissement(s) : Rennes, Ecole nationale supérieure de chimie
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la matière (Rennes1996-2016)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut des Sciences Chimiques de Rennes
autre partenaire : Université européenne de Bretagne (2007-2016)

Résumé

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De nombreuses activités industrielles sont à l’origine d’émissions odorantes susceptibles d’altérer le confort des riverains et dégrader le contexte socio-politique dans lequel évolue l’établissement source. Pour réduire ces nuisances, et garantir le confort de la population, la biofiltration, reposant sur la dégradation des composés odorants par un consortium microbien colonisant un garnissage support, fait figure de technologie concurrentielle. Rustique et bon marché, son emploi nécessite néanmoins la gestion et le suivi de nombreux paramètres afin d’optimiser les performances épuratoires. Au cours de cette étude, les principaux phénomènes à l’origine des dysfonctionnements des biofiltres industriels ont été identifiés : colmatage et tassement du lit, apparition de chemins préférentiels, acidification du garnissage, carence en nutriments et faible colonisation microbienne. Pour limiter les dysfonctionnements inhérents à l’emploi de garnissages hétérogènes, la sélection d’un nouveau medium filtrant s’est imposée. La modélisation des résultats obtenus permet de dimensionner les ouvrages biofiltrant en fonction des charges appliquées. L’emploi d’un garnissage conventionnel ne permet toutefois pas de maintenir des conditions de pH et d’apport de nutriments optimales. De ce fait, un matériau enrichi en carbonate, urée et phosphore a été formulé afin de limiter les phénomènes d’acidification du garnissage et de stimuler la croissance de la biomasse épuratrice. L’incorporation de ce matériau aux garnissages organiques conventionnels à été testée et révèle une optimisation de la dégradation de polluants cibles rencontrés en industrie.