Thèse soutenue

Gouvernance des aires protégées marines et côtières. L'exemple du golfe de Californie (Basse Californie Sud, Mexique) : acteurs et territoires

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Auteur / Autrice : Leïla Havard
Direction : Louis BrigandMicheline Cariño
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie
Date : Soutenance le 19/12/2013
Etablissement(s) : Brest
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la mer (Plouzané, Finistère)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Littoral, environnement, télédétection, géomatique (Plouzané, Finistère) - Littoral, environnement, télédétection, géomatique (Plouzané, Finistère)
Jury : Président / Présidente : Catherine Meur-Férec
Examinateurs / Examinatrices : Louis Brigand, Micheline Cariño, Catherine Meur-Férec, Nathalie Bernardie-Tahir, Gilbert David, François Gauthiez
Rapporteurs / Rapporteuses : Nathalie Bernardie-Tahir, Gilbert David

Résumé

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Les Aires Protégées Marines et Côtières (APMC), comme outil de gestion des usages, ont été mises en place pour faire face à l’érosion de la biodiversité. Depuis quelques décennies, la participation des différents acteurs concernés par la création et la gestion des APMC est largement encouragée afin que ces projets de conservation perdurent dans le temps et produisent les résultats escomptés. Cette thèse porte sur l’étude des APMC localisées dans le sud-ouest du golfe de Californie, espace où se concentrent divers enjeux (conservation, pêche et tourisme). C’est l’approche qualitative, croisée avec des documents du gouvernement, qui a été choisie pour mener cette thèse concernant la gouvernance des APMC. L’analyse de la gouvernance nécessite l’identification des parties-prenantes, leurs interactions et leurs relations avec I’APMC ainsi que l’étude des représentations des acteurs relatives à cet espace. Ces aires protégées, dont la création a été soutenue et initiée par des acteurs locaux, sont gérés par un organisme déconcentré de l’Etat, la Commission Nationale des Aires Naturelles Protégées (CONANP). Néanmoins, concernant les processus décisionnels et la gestion de ces aires protégées, la frontière entre le rôle de la CONANP et celui des organisations non gouvernementales environnementales (ONGE) est parfois floue. Ces acteurs interagissent à l’interface de différentes échelles géographiques (du local au global). La mise en place de processus participatifs incluant la population locale est encouragée par la CONANP ainsi que par des ONGE. Cependant, ces initiatives ont parfois laissé en marge une partie de la population locale.