Auteur / Autrice : | Johanna María González Mojica |
Direction : | Thomas Lindemann |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Science politique |
Date : | Soutenance le 17/12/2013 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, politique, santé publique (Bordeaux) |
Jury : | Président / Présidente : Jacques Faget |
Examinateurs / Examinatrices : Jacques Faget, David Garibay, Xavier Crettiez, Olivier Dubos, Nathalie Duclos | |
Rapporteurs / Rapporteuses : David Garibay, Xavier Crettiez |
Mots clés
Résumé
RESUME en français : La confrontation armée en Colombie se distingue par sa durée, son intensité et sa complexité. L’un des acteurs principaux de cet affrontement est la guérilla des FARC. Leur étude, à partir de la théorie de la reconnaissance d’Axel Honneth, permet de prendre en compte le rôle des besoins de reconnaissance, exprimés par ce groupe et ses membres, dans le développement du conflit. En effet, la violence guérillera plonge ses racines dans des dénis de reconnaissance dans les sphères de l’affection (maltraitance infantile, violence intrafamiliale, exactions des groupes armés), du droit (privation de droits-exclusion) et de la solidarité (indignité-injustice). Les aspects de la lutte pour la reconnaissance, menée par ce mouvement, ont évolué dans le temps, en fonction des interactions avec d’autres acteurs comme le gouvernement colombien et des variables comme le narcotrafic, passant d’une lutte pour l’obtention de la dignité et de l’égalité, à une lutte pour le prestige et l’affirmation d’identités idéalisées.