Représentations et significations du mythe de l'âge d'or dans les arts figurés (XV - XVIIIème siècle)
Auteur / Autrice : | Philippe Lavigne |
Direction : | Christian Taillard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance le 04/10/2013 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre François-Georges Pariset (Pessac, Gironde) |
Jury : | Président / Présidente : Marianne Cojannot-Le Blanc |
Examinateurs / Examinatrices : Christian Taillard, Véronique Meyer, Marianne Grivel | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marianne Cojannot-Le Blanc, Véronique Meyer |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Des origines de l'Histoire au lieu commun qu'il est aujourd'hui devenu, le mythe de l'Âge d'Or occupe une place singulière dans l'imaginaire collectif. Sans héros ni intrigue, synonyme d'une existence idéalisée, d'un état de plénitude, tout à la fois ancré dans le passé et l'avenir, il fournit à la littérature, à la poésie, à la philosophie, la possibilité de maintes réflexions sur l'humaine condition. Pourtant, dans le domaine des arts figurés, rares en sont les expressions avant les premiers soubresauts de la pensée moderne. La Renaissance – dont la dénomination même prend alors tout son sens – s'attachera à fixer des codes iconographiques toujours en vigueur. Les représentations d'une humanité insouciante, s'égayant par la nature ou festoyant, n'en recèlent pas moins toute la richesse de leurs pendants littéraires, de Virgile et d'Ovide notamment. Ainsi, l'Âge d'Or mis en images, sous couvert d'apparente simplicité, renvoie à des significations souvent mêlées qui ont trait à la politique, à la religion et à la morale. Considérées dans la sphère européenne, entre le XVème et le XVIIIème siècle, ces interprétations révèlent cependant des approches quelque peu différentes, qui reflètent peut-être des dissensions plus profondes.