Communication et malentendu dans la didactique du Français Langue Etrangère.
Auteur / Autrice : | Rémy Mettetal |
Direction : | Patrick Anderson |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences du langage |
Date : | Soutenance le 29/01/2013 |
Etablissement(s) : | Besançon |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Langages, Espaces, Temps, Sociétés (Besançon ; 1991-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Edition, Langages, Littératures, Informatique, Arts, Didactiques, Discours (ELLIADD) (Besançon) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Marie Prieur |
Examinateurs / Examinatrices : Patrick Anderson, Alexandre Duchêne, François Migeot | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Marie Prieur, Alexandre Duchêne |
Résumé
Cette thèse porte sur les questions liées au malentendu et à la communication dans le cadre de la didactique du Français Langue Etrangère. Une double question se pose de prime abord : d’une part, comment la communication est-elle envisagée dans didactique du FLE ? Et d’autre part : que peut-on opposer à cette vision du « tout-communicatif » ? Quelle autre façon d’envisager l’enseignement d’une langue étrangère pourrait-on opposer à cette dogmatique de la communication ?Il apparait qu’il y a dans la didactique actuelle des langues une obsession de la communication et une vision simplifiée des échanges langagiers. N’y a-t-il pas aujourd’hui dans la didactique du Français Langue Etrangère un malentendu à propos de la communication, concernant à la fois la façon dont on l’envisage et la place prépondérante qui lui est faite ?Plutôt que de se polariser comme à l’accoutumée sur la capacité des apprenants à transmettre des informations d’un pôle à un autre, il s’agit dans ce travail de proposer une autre perspective prenant davantage en compte le sujet et son intrication dans les langues. Sans doute serait-il profitable pour le Français Langue Etrangère de considérer davantage la relation entre un sujet et une langue plutôt que la relation de communication émetteur-récepteur ou énoncé-destinataire. Peut-être devrions-nous davantage prendre en compte la relation primordiale qui se construit entre une langue venue d’ailleurs et un sujet incorporant dans son esprit cet idiome étranger.