Thèse soutenue

Le langage diplomatique : dire et écrire, convaincre et agir : Les lettres de Piero Soderini et Cosimo dei Pazzi en France (1498-1499) Édition critique et commentée

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Auteur / Autrice : Magali Flesia
Direction : Théa Picquet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Etudes romanes
Date : Soutenance le 19/12/2013
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre aixois d'études romanes (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Théa Picquet, Gian Mario Anselmi, Juan Carlos D'Amico, Pascal Gandoulphe, Jean-Luc Nardone

Résumé

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Les documents retranscrits dans ce travail sont inédits. Il s’agit de 128 lettres manuscrites conservées à l’Archivio di Stato de Florence dans les fonds Signori, Dieci di Balia, Otto di Pratica, Cart. Legazioni e commissarie, missive e responsive 31, Dieci di Balia, Cart. Responsive 57 et 59 et Signori, Cart. Responsive 10 à 14. Piero Soderini et Cosimo dei Pazzi, envoyés en ambassade en France auprès de Louis XII, écrivent à la République du Lys entre le 16 juillet 1498 et le 8 octobre 1499. Le contenu de leurs plis a été retranscrit d’après des critères de modernisation précis. L’apparat critique permet de souligner d’éventuelles erreurs et offre une comparaison des différentes versions retrouvées, lorsque cela est le cas. Les notes explicatives apportent des éclaircissements d’ordre linguistique et des précisions sur l’identité des personnages dont il est question, sur les lieux mentionnés ou les événements auxquels il est fait référence. L’étude de ce recueil nous permet d’affirmer que l’écriture d’ambassade, outil de la République, est représentative du langage politique qui naît et se développe dès la chute des Médicis, en 1494. Elle est un moyen de dire la politique, dans le principal but de convaincre pour agir. Le langage diplomatique est l’expression d’une langue commune aux historiographes ou historiens contemporains, aux écrits de chancellerie ou encore aux œuvres théoriques de Machiavel.