Gestion de l'eau en situation de pénurie : le cas de la ville de Tamanrasset (Sahara central)
Auteur / Autrice : | Belkacem Bitat |
Direction : | Ali Bensaâd |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance le 17/12/2013 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Ali Bensaâd, Jean-Paul Cheylan, Sid-Ahmed Souiah, Marc Côte, Mounir Redjimi |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Paul Cheylan, Sid-Ahmed Souiah |
Mots clés
Résumé
La ville de Tamanrasset comme une ville récente du Sahara central, a été confrontée au long de son histoire à un problème d’approvisionnement en eau potable. Cette situation qui endure la population de la ville a dû d’une croissance démographique rapide (sédentarisation, immigration), une urbanisation anarchique et à des ressources en eau très limites. Avec, la persistance de la pénurie, les difficultés d’accès à l’eau potable, et une gestion étatique inefficace, les habitants ont toujours fait recours aux services des revendeurs d’eau par les camions-citernes, et ont développé des dispositifs de stockage plus au moins sophistiqués pour assurer une consommation régulière à l’intérieur de l’habitation, tout en étant indépendant du programme de rotation du distribution élaboré par l’A.D.E. Pour résoudre le problème de la pénurie d’eau ; il a fallu attendre l’intervention de l’état algérien par la réalisation d’un grand projet d’adduction en transférant des eaux fossiles (albienne) du bas Sahara vers la ville de Tamanrasset (700 km). Il est à signaler que ce passage d’une gestion de pénurie vers celle d’abondance reste un défi qui nécessite plus de moyens et d’attention. D’une manière plus précise, le travail que nous avons mené concerne les interactions entre le rationnement, imposé par les services de l’eau de la ville en conséquence du manque d’eau et d’une politique de gestion inadéquate avec les spécificités locales, et les solutions envisagées par les usagers et l’état.