Thèse soutenue

Un exotisme à l’italienne. Représentations, usages politiques et réceptions de l’altérité non-européenne sur la scène de la Scala (1778-1946)
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Auteur / Autrice : Alexandre Lhâa
Direction : Martine Lapied
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 28/03/2013
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Université d'Aix Marseille. Pôle Humanités, sciences humaines et sociales
Laboratoire : Temps, espaces, langages, Europe méridionale-Méditerranée (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône)
Jury : Président / Présidente : Jacques Guilhaumou
Examinateurs / Examinatrices : Martine Lapied, Jacques Guilhaumou, Jean-Claude Yon, Jann Pasler, Carlotta Sorba, Maryline Crivello
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Claude Yon, Jann Pasler

Résumé

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Cette thèse s'attache à analyser les ballets et les opéras exotiques représentés sur la scène du Teatro alla Scala, de la création du théâtre, en 1778, à sa réouverture, en 1946, période au cours de laquelle plus de trois cents œuvres mettant en scène l'ailleurs non européen et ses habitants furent données à voir au public du plus prestigieux théâtre lyrique milanais. L'approche des représentations de l'autre non européen, retenue ici, accorde une très large place aux livrets, en même temps qu'elle s'articule à la réception des œuvres dans la presse, afin de pouvoir saisir un sens public de ces représentations. Après avoir, dans un premier temps, dressé un panorama des lieux et des thèmes exotiques mis en scène, où dominent un Orient tout à la fois polymorphe et placé sous le signe de la répétition, ainsi que les mises en scène de la découverte et de la conquête du continent américain, cette recherche aborde la question de la création, librettistique et scénique, d'une altérité non européenne, qui apparaît désirée autant qu'elle est moquée et critiquée. Enfin, dans un troisième temps, cette étude tente de mettre au jour les usages politiques des œuvres exotiques, que celles-ci soient utilisées pour contester le pouvoir en place ou qu'au contraire ce dernier fasse d'elles des véhicules idéologiques.