Auteur / Autrice : | Daniel Dahan |
Direction : | Raphaël Draï |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit privé |
Date : | Soutenance le 13/02/2013 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences Juridiques et Politiques (Aix-en-Provence) |
Jury : | Président / Présidente : Frédéric Rouvière |
Examinateurs / Examinatrices : Raphaël Draï, Frédéric Rouvière, Frédérique Dreifuss-Netter, David Banon | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédérique Dreifuss-Netter, David Banon |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
A l'heure actuelle des centaines de femmes de par le monde sont concernées par le problème des ‘agounot. Il peut aussi bien s'agir de femmes auxquelles le mari refuse la délivrance du Guett (acte de divorce religieux) que de maris disparus et dont la mort n'est pas avérée au regard du droit rabbinique. Il peut également s'agir de femmes liées par l'obligation de procéder soit au Lévirat (Yiboum) soit au « déchaussement » (‘Halitsa), lorsque leur mari est mort sans laisser de descendance. Chacun des cas évoqués a des incidences différentes, non seulement pour la femme concernée mais aussi sur le statut des enfants qu'elle serait amenée à avoir dans le cadre de sa nouvelle union. C'est le problème du mamzer, spécifique au judaïsme. Il justifie la volonté des Rabbins de trouver une solution juridique au problème des ‘agounot. C'est ce qui a poussé nombre de rabbins, à travers différents pays et époques, à instaurer des mariages à clause résolutoire afin de palier ces problèmes. Ce cas est donc d'une actualité brûlante, d'autant plus qu'il montre à quel point les Rabbins recherchent des solutions (dans les limites du droit) pour résoudre des cas qui peuvent s'avérer dramatiques.