Thèse soutenue

La conception paulinienne de la foi en Romains 4

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Auteur / Autrice : Jean-Louis Roura Monserrat
Direction : Jacques Schlosser
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Théologie catholique
Date : Soutenance le 06/09/2012
Etablissement(s) : Strasbourg
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Théologie et sciences religieuses (Strasbourg ; 1997-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Théologie catholique et sciences religieuses (Strasbourg)
Jury : Président / Présidente : Michèle Morgen
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Noël Aletti, Reimund Bieringer

Mots clés

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Mots clés libres

Résumé

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L’Ancien Testament ne contient pas de terme équivalent à celui de foi. Sa conception de la foi est la réaction de l’homme devant Dieu. L’exégèse actuelle se demande si l’origine de foi chez Paul revêt une signification hébraïque ou grecque, ou si foi n’est pas un vocable chrétien. Cette thèse étudie ce chapitre central pour la conception de la foi. Paul écrit Romains pour résoudre la désunion entre croyants Juifs et croyants non juifs à Rome. Le premier chapitre valorise la compréhension de la foi paulinienne dans le débat actuel. Le deuxième chapitre examine la conception de la foi dans Rm 1-3 où la justice de Dieu ne peut être obtenue par la Loi mais seulement par la foi dans l’Evangile. La conséquence radicale du monothéisme juif, Dieu est un, est que Dieu est le Dieu de tous ; ce qui permet de résoudre le conflit entre Juifs et non juifs croyants en réinterprétant l’identité chrétienne. Le troisième chapitre est l’étude exégétique de ce chapitre exclusivement théologique. Qu’a trouvé Abraham selon la chair ? Il a trouvé la justice avant d’être circoncis, justice associée à une promesse de descendance. En conclusion : la conception paulinienne de la foi et celle de l’Ancien Testament sont équivalentes : seul le Dieu unique justifie mais la conception paulinienne fait référence au Christ ; Paul revisite le récit sur Abraham à la lumière de sa foi au seul Dieu, et non plus par sa justification par les oeuvres. Paul, à la lumière de l’événement Christ, considère Abraham comme l’ancêtre de tous les croyants. Il donne une identité à la communauté naissante et l’appelle à l’union (Rm 15, 5) dans la foi ; le Dieu unique est maintenant identifié par son action en Jésus Christ.