La poétique de Christian Dotremont
Auteur / Autrice : | Peggy Archer |
Direction : | Patrick Née |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature française |
Date : | Soutenance en 2012 |
Etablissement(s) : | Poitiers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, pensée, arts et histoire (Poitiers2009-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Formes et représentations en littérature et linguistique (Poitiers) |
autre partenaire : Université de Poitiers. UFR Langues et Littératures (1970-....) | |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Patrick Née, Michel Collot, Daniel Lançon, Marie-Paule Berranger, Dominique Combe |
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Collot, Daniel Lançon |
Résumé
Il s'agit de la première thèse consacrée à la poétique de Christian Dotremont, les logogrammes ayant fait l'objet de précédents travaux, notamment en Histoire de l'art. Le parcours de ce poète belge d'expression française s'inscrit dans une perspective collective, faisant de lui une figure incontournable de l'avant-garde belge, et au-delà, européenne. Il en est un des acteurs majeurs, tant par sa pratique poétique que par son incessante activité de théoricien. C'est dans ce contexte qui le conduira du surréalisme aux expérimentations de Cobra et à la découverte des logogrammes que se dessine un itinéraire poétique original qui est une échappée sans cesse reconduite hors des chemins balisés. L'oeuvre de Christian Dotremont est essentiellement trajet, cheminement en ce qu'elle ressortit à un véritable corps à corps avec le réel, montrant les tâtonnements d'une écriture qui tente de restaurer la relation du langage à son dehors. Redonner lieu et corps à la langue, incarner la parole, tel est l'enjeu d'une « linguistique du réel » et d'une physique du langage qui traitent de l'en-dehors d'un système formel basé sur l'arbitraire du signe. Une démarche qui voit l'émergence d'une question sur le signe dans sa figure sensible, tant sonore que graphique, et ouvre sur une infra-écriture qui tente, en deçà de la signification attachée aux mots, de renouer avec la dimension visuelle, plastique et physiologique de l'écriture.