Thèse soutenue

Ecologie des légionelles dans l’eau des circuits de refroidissement des centrales nucléaires en bord de Loire

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Auteur / Autrice : Delphine Jakubek
Direction : Michael Dubow
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Science de l’environnement
Date : Soutenance le 20/12/2012
Etablissement(s) : Paris 11
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Agriculture, Alimentation, Biologie, Environnement, Santé (Paris ; 2000-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut de génétique et microbiologie (Orsay)
Entreprise : EDF Lab Paris-Saclay
Jury : Président / Présidente : Stéphan Jacquet
Examinateurs / Examinatrices : Michael Dubow, Stéphan Jacquet, Philippe Lebaron, Laurence Mathieu, Julia Baudart-Lenfant, Josselin Bodilis
Rapporteurs / Rapporteuses : Philippe Lebaron, Laurence Mathieu

Mots clés

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Résumé

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Les circuits de refroidissement des centrales nucléaires en bord de rivière sélectionnent par leur mode de fonctionnement des micro-organismes à caractère thermophile, parmi lesquels le micro-organisme pathogène, Legionella pneumophila. Pour lutter contre le développement de ce genre bactérien, un traitement de désinfection de l’eau des circuits de refroidissement à la monochloramine peut être employé. Pour participer à la maitrise des risques sanitaires et environnementaux liés à la modification physico-chimique et microbiologique de l’eau naturelle prélevée, EDF s’est engagé dans une démarche d’amélioration des connaissances sur l’écologie de Legionella pneumophila dans les circuits de refroidissement et des liens que cette espèce bactérienne entretient avec son environnement (physico-chimique et microbiologique) favorisant ou non sa prolifération. Ainsi, la diversité et la dynamique des Legionella pneumophila cultivables ont été déterminées dans les quatre centrales nucléaires en bord de Loire pendant un an et leurs liens avec leur environnement physico-chimique et microbiologique ont été étudiés. Cette étude a mis en évidence une forte diversité des sous-populations de Legionella pneumophila et une apparente dynamique qui semble être liée à l’évolution d’un nombre restreint de sous-populations. Les sous-populations de Legionella pneumophila semblent entretenir des relations souche-spécifiques avec les paramètres biotiques et présenter des sensibilités différentes aux variations physico-chimiques du milieu. La conception des circuits de refroidissement pourrait impacter la communauté de légionelles. L’utilisation de la monochloramine perturbe fortement l’écosystème mais ne sélectionne pas de populations tolérantes au biocide.