La microfinance au service d’une agriculture durable, illusion ou réalité ? : le cas de Madagascar (région de l’Itasy)
Auteur / Autrice : | Domoina Ramanantseheno |
Direction : | Gérard Azoulay |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 29/11/2012 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale, Sciences de l'Homme et de la Société (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 1996-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Collège d'études interdisciplinaires (Sceaux, Hauts-de-Seine) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Gérard Azoulay, Michel Lelart, Betty Wampfler, José De Sousa, Jean-François Vidal |
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Lelart, Betty Wampfler |
Mots clés
Résumé
Le secteur agricole regroupe non seulement plus de la moitié de la population rurale pauvre des Pays les Moins Avancés (PMA), mais aussi plus de 60 % de la population active. La majorité des ruraux pauvres tire le principal de ses revenus de l’activité agricole. Le développement agricole peut donc être considéré comme un puissant facteur d’atténuation de la pauvreté. Cependant, le problème du financement des petites exploitations familiales dans les PMA reste un problème non résolu.Si l’on considère que la microfinance est un outil de réduction de la pauvreté, quel que soit le secteur d’activité auquel elle s’applique, alors l’effet optimal de sa mise en oeuvre devrait être constaté là où se trouve la plus grande partie de la population pauvre. Le secteur agricole des Pays Moins Avancés devient alors le terrain privilégié de cette expérimentation. Le défi qui s’impose à la microfinance est donc non seulement de fournir le capital aux agriculteurs, leur permettant d’accroître leur productivité, mais aussi de favoriser une agriculture au service de l'environnement.Par conséquent, le rôle spécifique de la microfinance dans l’agriculture, et plus particulièrement pour les petites exploitations familiales des PMA, est donc questionné.La microfinance saura-t-elle se présenter comme une alternative aux problèmes de financement de l’agriculture familiale ou ne restera-t-elle qu’une illusion ?