Le porte-à-faux : une notion merleau-pontyenne pour penser la danse contemporaine
Auteur / Autrice : | Paule Gioffredi |
Direction : | Maryvonne Saison |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie (métaphysique, épistémologie, esthétique) |
Date : | Soutenance le 12/12/2012 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Connaissance, langage, modélisation (Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Anne Boissière |
Examinateurs / Examinatrices : Maryvonne Saison, Anne Boissière, Étienne Bimbenet, Isabelle Ginot, Georgiana Wierre-Gore | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Étienne Bimbenet, Isabelle Ginot |
Mots clés
Résumé
Théoriciens et praticiens de la danse contemporaine recourent fréquemment à la philosophie de Merleau-Ponty. Pourtant ce philosophe n’a jamais pris la danse pour objet de pensée. Afin d’évaluer la pertinence et la fécondité et d’éclairer les modalités de cette paradoxale rencontre, cette recherche la met à l’épreuve de descriptions de pièces chorégraphiques dites contemporaines. Elle a abouti à la thèse suivante : non seulement la philosophie merleau-pontyenne constitue un étayage efficace pour penser la danse contemporaine mais cette confrontation s’avère également éclairante pour relire et comprendre les textes du phénoménologue. Ce travail a effectivement permis de mettre en exergue la fonction charnière de la notion merleau-pontyenne de porte-à-faux jusqu’ici peu remarquée et commentée.