Thèse soutenue

Cellules solaires à haut rendement en basse dimensionnalité à partir de matériaux chalcopyrites Cu(In,Ga)Se2

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Myriam Paire
Direction : Daniel LincotJean-François Guillemoles
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique et Chimie des Matériaux
Date : Soutenance en 2012
Etablissement(s) : Paris 6

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Dans cette thèse nous évaluons le potentiel de cellules solaires micrométriques pour une utilisation sous flux concentré. Le but de l’étude est de mettre au point une technologie photovoltaïque à haut rendement, basée sur des technologies de grandes surfaces pour obtenir de fortes productivités, qui soit en même temps économe en matières premières pour respecter les contraintes imposées par un développement du photovoltaïque à l’échelle du terawatt. La miniaturisation des cellules solaires permet d’obtenir une architecture peu résistive, qui évacue efficacement la chaleur. Les microcellules sont donc adaptées à la concentration lumineuse. Des prototypes sont fabriqués, grâce à des techniques de photolithographie. Leur test permet d’évaluer leur rendement. Un gain absolu de 5% de rendement a été mesuré; un rendement maximum de 21. 3% sur une cellule de 50 µm de diamètre à une concentration de ×475 est atteint. Les caractéristiques du régime de forte illumination sont étudiées pour la première fois sur Cu(In,Ga)Se2. La photoconductivité de cet absorbeur est examinée. L’écrantage du champ électrique de l’hétérojonction Cu(In,Ga)Se2 sous fort flux est simulé numériquement et semble expliquer l’influence de l’intensité lumineuse sur la collecte des porteurs, mise en évidence expérimentalement. La possibilité d’une application industrielle est envisagée grâce à la fabrication de microcellules à absorbeur localisé, qui a permis de déterminer une faible vitesse de recombinaison sur les surfaces latérales des cellules (< 4 103 cm/s). Une technique de dépôt sélective, l’électrodépôt, a permis la synthèse de CuInSe2 sur des microélectrodes.