Thèse soutenue

Recherches sur le costume royal mésopotamien de l'époque d'Akkad à la chute de l'empire néo-babylonien (vers 2350 - 539 avant J-C.)

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Auteur / Autrice : Ariane Thomas
Direction : Jean-Yves Monchambert
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l’art et archéologie / Archéologie du Proche-Orient ancien
Date : Soutenance le 12/01/2012
Etablissement(s) : Paris 4
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Histoire de l’art et archéologie (1992-.... ; Paris)
Jury : Président / Présidente : Béatrice André-Salvini
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Yves Monchambert, Catherine Breniquet, Dominique Collon, Nele Ziegler

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cette étude vise à identifier ce qu’a pu être le costume de la sphère royale en Mésopotamie de l’époque d’Akkad à l’époque néo-babylonienne. Dans ce cadre, le costume est entendu comme l’ensemble des pièces susceptibles d’être portées – habits, couvre-chefs, ceintures, chaussures, bijoux, armes, insignes, etc. – de même que les coiffures ou les cosmétiques qui contribuent à l’apparence. Bien que la plupart d’entre eux ait aujourd’hui disparu, quelques vestiges matériels du costume mésopotamien subsistent et une multitude de textes et d’images l’évoque. Leur confrontation permet donc de restituer en partie la garde-robe royale. Pour ce faire, l’étude dresse d’abord un catalogue des matières et des pièces ayant pu être portées, lequel démontre une grande variété de types vestimentaires dont certains modèles particulièrement précieux. Cet inventaire typologique fournit le cadre d’une réflexion synthétique plus large sur la confection des habits ainsi que sur les permanences et les évolutions des différentes pièces identifiées. Notre travail retrace également la manière dont les éléments de costume étaient combinés ensemble, qui les portait et dans quels contextes. Par ailleurs, l’étude examine les facteurs de distinction sexuelle du costume, de même que les spécificités de l’habillement du souverain, à la fois parmi les autres membres de la sphère royale et entre rois des différentes cours mésopotamiennes. Enfin, le costume n’étant pas seulement un élément essentiel de la vie quotidienne mais aussi le vecteur de multiples discours, l’étude souligne son importance en Mésopotamie à travers sa valeur financière et sa place dans l’économie ainsi qu’à travers son rôle symbolique.