Thèse soutenue

Takhlis al-Ibriz de Rifa'a al-Tahtawy et sa traduction "L'Or de Paris" de Anouar Louca. Étude critique et approche linguistique

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Auteur / Autrice : Dalia Aly Mohamed Aly
Direction : Heidi ToelleSalwa Hussein Abd El Moneim Husseim
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Linguistique
Date : Soutenance le 18/10/2012
Etablissement(s) : Paris 3 en cotutelle avec Université de Helwan
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Langage et langues (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre des Etudes Arabes et Orientales (Paris)
Jury : Président / Présidente : Sobhi Boustani
Examinateurs / Examinatrices : Heidi Toelle, Salwa Hussein Abd El Moneim Husseim, Sobhi Boustani, Laurine Fawzy Zikry

Résumé

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La traduction est une activité linguistique qui joue un rôle primordiale dans la vie des différentes communautés humaines. Considérée comme moyen de communication et de connaissance de l’autre, plusieurs disciplines lui ont été consacrées. Au XVIIIème siècle, la faculté des langues (al-Alsun) a été instaurée en Égypte par Rifāʽa al-Tahtāwī, l’auteur de Taḫlīṣ al-ibrīz fi talḫlīṣ Bārīz. Cette œuvre a été traduite au XXème siècle par Anouar Louca sous le titre de l’Or de Paris. L’Étude présente porte sur une œuvre qui présente une description minutieuse du séjour de Rifāʻa al-Ṭahṭāwī en France, à savoir le Taḫlīṣ al-ibrīz fi talḫīṣ Bārīz. Cette œuvre appartient à l’époque de la Nahḍa de la littérature arabe.L’étude porte sur quatre chapitres : Le premier chapitre entame analyse esthétique comparée du Taḫlīṣ et de l’Or de Paris. Le chapitre explique les manifestations des deux versants de la Nahḍa dans le Taḫlīṣ et les stratégies adoptées par Louca dans son Or de Paris.Le deuxième chapitre présente une analyse sociolinguistique du Taḫlīṣ et de l’Or de Paris. Cette analyse met en lumière le lien intrinsèque entre la langue et la société. Une comparaison de l’œuvre dans sa langue source et sa traduction mettra l’accent sur la stratégie de Louca et sur les différences entre l’original et la traduction.Le troisième chapitre porte sur la problématique de la fidélité selon la théorie interprétative. La marge de liberté et les procédés utilisés par Louca seront discutés. Le quatrième chapitre est une analyse sémantique sélective d certains passages dans le Taḫlīṣ et leurs représentations dans l’Or de Paris. L’analyse va porter sur le titre, le premier paragraphe et la traduction faite par Rifāʻa al-Tahtāwī de la charte constitutionnelle de 1814. Les quatre chapitres procèdent par une mise en parallèle de l’œuvre original et de sa traduction.Nous reconnaissons la difficulté de la tâche assumée par Louca vu la richesse de l’œuvre de Rifāʻa al-Tahtāwī qui représente un tournant dans l’histoire de la littérature arabe. La spécificité culturelle, esthétique, historique et linguistique constitue un vrai défi à la traduction.