Thèse soutenue

Les deux formes d' IDE et l'investissement productif : l'impact du taux de change réel
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Auteur / Autrice : Benjamin de Prost
Direction : Gérard Lafay
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance le 12/12/2012
Etablissement(s) : Paris 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale des sciences économiques et gestion, sciences de l'information et de la communication (Paris)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Bruno Jérôme, Frédéric Zumer
Rapporteurs / Rapporteuses : Christian Aubin, Yvon Rocaboy

Résumé

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Dans ce travail, nous analysons et comparons les comportements de localisation de trois différentes formes d'investissements durables (les greenfields seuls, les investissements directs étrangers totaux (IDE) et les investissements productifs intérieurs). Parmi un groupe de déterminants, dont une large partie est inspirée de la littérature empirique existante, nous étudions tout particulièrement le rôle que joue le taux de change réel sur l'attractivité des territoires vis-à-vis de chacun de ces investissements. Un tel examen est opéré à partir d'une économétrie de données de panel. Il consiste à tester un modèle de référence sur les greenfields, les IDE totaux ainsi que sur les investissements productifs – avec des spécifications adaptées à chaque cas – et à interpréter l'ensemble des résultats et en particulier les écarts obtenus. Pour appréhender les variables dépendantes, nous nous appuyons sur les séries statistiques de la CNUCED et de l'OCDE, ainsi que sur celles du FDI Markets (Financial Times), et de l'European Investment Monitor (Ernst & Young) qui ont jusqu'à présent été peu exploitées, voire ignorées, par les études portant sur le sujet. Plusieurs échantillons (global, européen et OCDE) et plusieurs périodes (2004-2010, 1998-2010, 1995-2010) sont retenus en fonction de la disponibilité des données. Nos résultats indiquent que les greenfields, les IDE totaux (et donc, par déduction, les fusions-acquisitions) et les investissements productifs répondent à des critères de localisation bien différents correspondant à leurs caractéristiques propres. L'impact qu'exerce notamment le taux de change réel sur chacun de ces capitaux est des plus intéressants. De faibles prix relatifs apparaissent ainsi comme attirant de façon sensible les investissements productifs, qu'ils soient d'origine domestique ou étrangère (greenfields). En revanche, il semble que ces prix relatifs n'aient aucune influence sur les recompositions transnationales de capital, déduites à partir des IDE totaux.