Thèse de doctorat en Arts plastiques. Design, études culturelles
Sous la direction de Bernard Darras.
Soutenue en 2012
à Paris 1 .
Le constat sociologique selon lequel le corps est une réalité instable prend tout son sens dans le champ de la culture visuelle. Les imagiers posthumains, qu'ils soient artistes ou publicitaires, inventent des présences corporelles radicales grâce aux différentes potentialités de la société hypermoderne. Les assemblages posthumains sont dès lors les pourvoyeurs de stratégies sociales et culturelles dont la visée est le remodelage incessant des limites du corps et le bouleversement des concepts de « norme » et de « normalité » en tant que catégories hégémoniques. Cette recherche, à travers une démarche méthodologique interdisciplinaire où se croisent les approches culturaliste, sémiotique et compréhensive, s'intéresse aux codéterminations sociales qui ont permis l'émergence du paradigme posthumain dans la culture visuelle. En outre, il s'agit de comprendre en quoi le posthumanisme exposé est une modalité performative d'expression de la corporéité et dans quelle mesure, il est le précurseur de mutations qui concernent à la fois les habitudes visuelles et corporelles des acteurs sociaux.
Posthumanism exposed : a sociosemiotic study of the extreme body in visual culture
Pas de résumé disponible.