Thèse de doctorat en Histoire
Sous la direction de Christophe Charle.
Soutenue en 2012
à Paris 1 .
« La fête impériale» est sans doute l'expression qui, aujourd'hui encore, est le plus souvent utilisée pour caractériser le Second Empire, le régime qui a mis en place et magnifié la dernière cour officielle qu' ait connue la France. En effet, dès son élection à la présidence de la République en décembre 1848, Louis-Napoléon Bonaparte porte une attention particulière à la mise en scène de son pouvoir. Une fois l'Empire rétablit, en décembre 1852, Napoléon III réinvente une tradition caractéristique des monarchies: la Maison de l'empereur. Cette institution, organisée par un ministère, dispose de moyens financiers considérables et de milliers d'hommes et de femmes, officiers de la couronne et domestiques, au service d'un prestige que l'empereur utilise pour produire de la légitimité. La Maison de l'empereur peut donc être vue comme une machine politique construite pour capter les élites et pour fasciner le peuple par une économie de l'image du pouvoir dont la République a ensuite su tirer partie.
A ministery for the splendour : président de la République's household and emperor's household (1848-1870)
Pas de résumé disponible.
Cette thèse a donné lieu à une publication en 2016 par Fayard à [Paris] et par Centre de recherche du château de Versailles à [Versailles]
Le ministère du faste : la Maison de l'empereur Napoléon III