Analyse des données des calorimètres d'ALICE et étude de la production des hadrons de basse impulsion dans les collisions de grande énergie
Auteur / Autrice : | Olga Driga |
Direction : | Thierry Gousset |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique, Physique subatomique |
Date : | Soutenance en 2012 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Matériaux, Matières, Molécules en Pays de la Loire (3MPL) (Le Mans2008-2021) |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’expérience ALICE auprès du LHC est dédiée à l’étude des multiples facettes de l’inter-action forte. La théorie microscopique de cette dernière, QCD, et sa manifestation dans la production de particules peuvent être explorées en étudiant les observables de jets. La maîtrise de sa calorimétrie est centrale à l’étude de la physique des jets avec ALICE. C’est l’un des sujets abordés dans ce travail. Plus précisément, une des premières tâches est de vérifier la qualité des données disponibles. A cet effet, l’assurance de la qualité (AQ) des données pour les calorimètres électromagnétiques d’ALICE, PHOS et EMCAL, a été développée. Sur cette base, la mesure des pions neutres, 0 et via leur désintégration en deux photons a été réalisée. Le succès dans la compréhension de la dynamique des particules de basse énergie à l’intérieur des jets s’appuie sur des calculs de la QCD perturbative, laquelle a déjà été testée expérimentalement avec un niveau d’accord impressionnant. La théorie prédit que le spectre des particules à l’intérieur des jets est indépendante de l’énergie de la collision dans la limite d’impulsion nulle (p ! 0). Afin de tester cette prédiction, une étude systématique des données expérimentales provenant des collisionneurs de hadrons et de leptons aux énergies de collision de quelques dizaines de GeV jusqu’à l’échelle du TeV au LHC a été réalisée.