Thèse soutenue

Analyse de la régulation lymphocytaire dans la sclérose en plaques

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Laure Michel
Direction : Sophie BrouardDavid-Axel Laplaud
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Médecine. Sciences de la vie et de la santé. Immunologie
Date : Soutenance en 2012
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers (2008-2021)
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université de Nantes. Faculté des sciences et des techniques

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

La Sclérose En Plaques (SEP) est considérée comme une maladie auto-immune démyélinisante du Système Nerveux Central (SNC), dépendante des LT CD4+ auto-réactifs. La fréquence de ces cellules a été abondamment étudiée dans la littérature mais leur augmentation par rapport aux individus sains reste controversée. Cependant, que leur fréquence soit ou non augmentée, une question reste en suspens : Comment ces cellules auto-réactives s’activent-elles et échappent-elles aux mécanismes de tolérance périphérique dans la SEP ? Un des mécanismes proposés serait un défaut de régulation en périphérie. Plusieurs études ont ainsi impliqué les LT et B régulateurs dans le développement et la rémission de l’Encéphalite Auto-immune Expérimentale (EAE). Chez l’homme, la fréquence et la fonction de ces cellules restent cependant controversées. Nous avons choisi, dans ce travail, d’explorer la fréquence et la fonction des LT régulateurs naturels Foxp3+ (Tregs), et des LB régulateurs (Bregs) chez des patients atteints de SEP non traités. Nous n’avons pas mis en évidence de défaut de fréquence ou de fonction de ces deux sous populations dans notre cohorte de patients. L’implication des populations régulatrices T et B ne peut cependant pas être exclue dans la physiopathologie de la maladie, en raison de la connaissance encore limitée des Bregs chez l’homme, mais aussi en raison de la description récente de nouvelles sous populations de Tregs. Ces cellules peuvent par ailleurs représenter des cibles thérapeutiques intéressantes en rétablissant une homéostasie immunitaire déficiente.