Thèse soutenue

La fonction analytique. Freud, Jung, Lacan : Approche transdisciplinaire

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Auteur / Autrice : François Chabaud
Direction : Jean-Daniel Causse
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychanalyse
Date : Soutenance le 15/12/2012
Etablissement(s) : Montpellier 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 58, Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; ....-2014)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre de recherches interdisciplinaires en sciences humaines et sociales (Montpellier)
Jury : Président / Présidente : Paul Ducros
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Daniel Causse, Paul Ducros, Michel Cazenave, Bernard Salignon
Rapporteurs / Rapporteuses : Paul Ducros, Michel Cazenave

Résumé

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Cette thèse propose un éclairage sur la réalité de la Fonction analytique, sa physiologie, et les pathologies comportementales qui résultent de son dysfonctionnement. Nous y visitons les travaux de Freud, Jung et Lacan. Par une approche de comparatisme de leurs « écritures respectives », nous découvrons les fondements de la Fonction analytique. Tous trois tiennent leur savoir d’une approche transdisciplinaire (mythologie, alchimie, Taoïsme, linguistique, mathématiques, etc.) Freud précise le rôle indispensable de la pulsion en décrivant ses quatre caractéristiques. Avec son travail sur le «Bloc-notes magique », il énonce les modalités de la gravure psychique. La physiologie analytique comprend deux stades distincts : le premier ou « tronc commun » correspond à la gravure de la trace mnésique (Freud). Ce stade se déroule selon le mode binaire : ça pour Freud, persona pour Jung, imaginaire pour Lacan. Le second, se développe à partir du tronc commun, selon la modalité ternaire : la structure arborescente. C’est le stade du moi de Freud, du moi de Jung, du réel de Lacan. Cette phase, comme celle du brassage inter-chromosomique de la méiose biologique, produit une infinité de combinaisons. Modes binaire et ternaire représentent les phases principales de la Fonction analytique. Mais le mode binaire ne doit pas faire barrage au mode ternaire, en enfermant la psyché dans l’imaginaire (Lacan). La psyché doit se dépasser et faire oeuvre d’artiste. Nous montrons que le déséquilibre de l’archétype anima/animus (Jung) est cause de ces pathologies. Nous y voyons également que « la pensée judéo-chrétienne » joue un rôle de censeur, et fait obstacle à la modélisation ternaire.