Thèse soutenue

Le quartier Figuerolles à Montpellier : imaginaire et lien social

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Auteur / Autrice : Thierry Arcaix
Direction : Patrick Tacussel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sociologie
Date : Soutenance le 08/11/2012
Etablissement(s) : Montpellier 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale 60, Territoires, Temps, Sociétés et Développement (Montpellier ; ....-2014)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Laboratoire d'études et de recherches en sociologie et en ethnologie de montpellier
Laboratoire : Laboratoire d'Etudes et de Recherches Appliquées en Sciences Sociales / LERASS
Jury : Président / Présidente : Ali Aït Abdelmalek
Examinateurs / Examinatrices : Patrick Tacussel, Ali Aït Abdelmalek, Michel Maffesoli, Martine Xiberras, Kaj Noschis
Rapporteurs / Rapporteuses : Ali Aït Abdelmalek, Michel Maffesoli

Résumé

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Figuerolles est le nom d’un quartier de la ville de Montpellier, une ville qui est le chef-lieu de la Région Languedoc-Roussillon et du département de l'Hérault, en France. La thèse qui y est consacrée s’articule autour de trois axes : sa dimension historique, car il n’y a de vrai développement qu’à partir d’une bonne connaissance de ce que nous sommes, ensuite tout ce qui a trait aux anecdotes, rappelant ainsi qu’il y a, comme le dirait Edgar Morin, une dialogie, c’est-à-dire un va et vient constant entre les archétypes fondateurs et les stéréotypes vécus dans la vie courante. Enfin, les descriptions de figures emblématiques, véritables totems, autour desquels on s’agrège, et qui ainsi constituent véritablement ce qui est un idéal communautaire. Au travers de ces trois points : histoire, figures, anecdotes, il s’agit de montrer comment le bien et le mal, la lumière et les ténèbres, le matériel et le spirituel sont mêlés en un réel tout à la fois complexe et fécond, régi par le hasard et la nécessité. La manifestation la plus évidente d’une telle complétude étant l’étonnante tolérance entre « ceuxqui croyaient au ciel et ceux qui n’y croyaient pas », vivant en un même lieu. N’oublions pas que le lieu fait lien… La signification affective du « quartier » souligne bien l’importance de l’espace que « je » partage avec d’autres, espace où la diversité des orientations sexuelles, la pluralité des représentations idéologiques, la multiplicité des tenues vestimentaires, la théâtralisation corporelle et la variété des goûts divers s’inscrivent dans l’ordre des choses. Tout et son contraire ont leur place, confirmant bien ainsi qu’« il faut de tout pour faire un monde ».