Thèse soutenue

Détection et caractérisation moléculaires rapides du virus de la peste porcine africaine (ADNdb) et utilisation des reconstructions phylogénétiques pour reconstituer son histoire évolutive

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Auteur / Autrice : Vincent Michaud
Direction : Emmanuel Albina
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie Santé
Date : Soutenance le 29/11/2012
Etablissement(s) : Montpellier 2
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences Chimiques et Biologiques pour la Santé (Montpellier ; Ecole Doctorale ; ....-2014)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Contrôle des maladies animales exotiques et émergentes (Montpellier)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Emmanuel Albina, Carlos Martins, Michel Peterschmitt, Serge Morand, Gaël Thébaud, Marylène Tignon
Rapporteurs / Rapporteuses : Carlos Martins, Michel Peterschmitt

Mots clés

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Résumé

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La Peste porcine africaine (PPA) est une maladie contagieuse spécifique du porc domestique due au seul arbovirus à ADN identifié à ce jour. Décrite pour la première fois en 1921 au Kenya, la maladie a ensuite diffusé dans de nombreuses régions du monde. Malgré l'isolement de nombreuses souches virales au cours du temps, peu d'études phylogénétiques ont été menées jusqu'ici pour comprendre les relations unissant ces isolats entre eux. Or, la caractérisation est essentielle à la traçabilité des souches et donc à la compréhension de l'épidémiologie de la maladie. De plus, les conditions climatiques et environnementales des principaux pays atteints rendent difficile l'accès, le transport et la conservation de nouvelles souches. Dans cette thèse, un protocole de prélèvement et de conservation du sang a été développé, pour la détection et la caractérisation rapides des souches. Une étude phylogénétique approfondie a été réalisée en utilisant des données de séquences publiques et inédites de virus isolés depuis 1950. Les analyses ont porté sur les gènes B646L, CP204L et E183L. Les analyses phylogénétiques ont utilisé les méthodes de maximum de vraisemblance et d'inférence bayésienne, qui ont permis de proposer une nouvelle nomenclature virale en 35 clusters différents. De plus, une datation des origines du virus a été menée, après avoir éliminé les biais d'analyse dus à une pression de sélection positive et/ou aux recombinaisons. L'horloge moléculaire a permis de déterminer que l'ancêtre commun le plus proche des souches contemporaines (TMRCA) se situait au début du 18ème siècle.