Auteur / Autrice : | Martin Laporte |
Direction : | Patrick Berrebi, Pierre Magnan |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Evolution, écologie, ressources génétiques, paléontologie |
Date : | Soutenance le 14/12/2012 |
Etablissement(s) : | Montpellier 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Systèmes Intégrés en Biologie, Agronomie, Géosciences, Hydrosciences, Environnement (Montpellier ; École Doctorale ; 2009-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Institut des sciences de l'évolution (Montpellier) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Patrick Berrebi, Pierre Magnan, Paul Alibert, Anne Chenuil, Jacques Blondel, Tony Robinet |
Rapporteurs / Rapporteuses : Paul Alibert, Anne Chenuil |
Résumé
La blennie fluviatile (Salaria fluviatilis) est une espèce qui a colonisé l'environnement dulcicole à partir d'un ancêtre marin et habite actuellement lacs et rivières situés autour de la Méditerranée. Comment un tel changement d'environnement peut avoir affecté la structure génétique et le phénotype de cette espèce ? C'est autour de cette question centrale que s'articulent les deux principaux volets de cette thèse. Le premier s'intéresse aux conséquences d'évènements géologiques historiques, affectant la structure génétique de S. fluviatilis. Nous y verrons, entre autres, qu'à l'intérieur du bassin occidental de la Méditerranée, les localisations les plus nordiques ont été colonisées à partir de deux refuges glaciaires. Le deuxième volet est centré sur l'adaptation et l'acclimatation que nécessite un tel changement d'environnement. Il y sera révélé que les réponses de la forme du corps et la longueur des nageoires face à la vitesse du courant sont contrôlées par un déterminisme environnemental chez la blennie fluviatile. Ensemble, ces deux volets permettent de mieux comprendre les processus derrière la différenciation des populations dans un contexte de colonisation d'un nouvel environnement.