Auteur / Autrice : | Guillaume Muller |
Direction : | Monique Lacroix |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de Gestion |
Date : | Soutenance le 12/12/2012 |
Etablissement(s) : | Montpellier 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Économie et Gestion de Montpellier (École Doctorale ; 2009-2014) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Montpellier Research in Management |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Monique Lacroix, Benoît Pigé, Alain Mikol, Bruno Fabre, Gérald Naro |
Rapporteurs / Rapporteuses : Benoît Pigé, Alain Mikol |
Mots clés
Résumé
Les scandales financiers des années 2000 ont mis en exergue les dysfonctionnements du gouvernement de l'entreprise. Il a été opéré une remise en cause de la capacité de processus de la gouvernance de l'entreprise actuelle à agir de manière cohérente et à gérer au mieux les conflits et les intérêts de toutes les parties prenantes. L'audit légal est apparu comme un des moyens de régulation du comportement des acteurs dans un cadre théorique de l'agence. L'audit légal joue un rôle central dans la gouvernance de l'entreprise en raison de l'asymétrie d'information existant entre actionnaires et dirigeants. L'objet de cette étude est de comprendre quelles sont les pratiques des commissaires aux comptes qui auditent les sociétés cotées en France. A cette fin une étude descriptive des pratiques a été adoptée. La mise en œuvre d'un nouveau cadre réglementaire et législatif semble avoir un impact sur ces pratiques. L'introduction d'un contrôle de la profession par le Haut Conseil du Commissariat aux Comptes (H3C) apparaissait pouvoir modifier les pratiques de travail des commissaires aux comptes. Ce travail met en lumière que les commissaires aux comptes peuvent être regroupés en trois groupes : les adaptatifs, les coopétitifs et les généralistes. Par ailleurs, il révèle que les commissaires aux comptes tiennent compte dans leurs pratiques de travail du réseau professionnel, de la constitution des équipes, du knowledge management et de la formation technique.