Auteur / Autrice : | Mouna Majbour |
Direction : | Geneviève Gobillot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 03/04/2012 |
Etablissement(s) : | Lyon 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de philosophie (Lyon ; Grenoble ; 2007-....) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Hugues Didier |
Rapporteurs / Rapporteuses : Raymond Kassis, Khalil Mgharfaoui |
Résumé
La présente étude examine les facteurs qui ont favorisé le développement d'un important mouvement de traduction au XIXe siècle, plus précisément, depuis la période de Muhammad ‘Ali Pacha.La langue française était, pendant cette période, l’une des principales langues sources à être traduite. Le roman français, envisagé sous l'angle de la traduction littéraire, commençait à devenir un genre répandu, ce qui permet de mieux réfléchir sur la pratique traduisante, ses caractéristiques, sa problématique et son influence sur la langue et la culture arabes.Dans la seconde partie, le présent travail étudie la traduction littéraire et ses problèmes à travers l’examen du roman français traduit au XIXe siècle. On a choisi, dans ce but, d’analyser plusieurs traductions de « Paul et Virginie » qui ont paru à la fin du XIXe siècle. Elles révèlent l'intérêt particulier de nombreux traducteurs de l’époque pour ce roman.La troisième partie se penche sur les aspects culturels résultants et sur le grand bouleversement idéologique, linguistique et littéraire que la traduction de maints ouvrages français, des romans en particulier, a entraîné.Cette thèse s'inscrit dans les recherches qui étudient la traduction en général et plus particulièrement celles liées au monde arabe. Elle vise à enrichir le thème de la découverte de l’autre, à approfondir, à comprendre et à promouvoir les échanges culturels entre les peuples, arabophones et francophones notamment. Par le nouvel éclairage qu'elle apporte, elle contribue également à l’histoire des échanges des idées.