Auteur / Autrice : | Mohamed El sayed |
Direction : | Jean-Yves Empereur |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues, histoire et civilisations des mondes anciens |
Date : | Soutenance le 23/11/2012 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences sociales (Lyon) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Histoire et sources des mondes antiques : Institut Fernand Courby & Institut des sources chretiennes |
Jury : | Président / Présidente : Pascal Arnaud |
Rapporteurs / Rapporteuses : Patrice Pomey, Mohamed Abdel-Maguid Mustapha |
Résumé
À côté de la jeune histoire de l’archéologie sous-marine égyptienne qui est retracée dans ce travail, les expériences similaires dans le monde méditerranéen sont beaucoup plus anciennes. Elles remontent au XVe siècle avec la découverte d’une épave du Ier siècle ap. J.-C. dans le lac Nemi, puis à la récupération d'une partie de la cargaison de l'épave antique d'Anticythère en 1901 grâce aux pêcheurs d'éponges grecs, ainsi qu’à la découverte en 1907 de l'épave romaine de Mahdia en Tunisie. Elles constituent des événements marquants dans le domaine de l'archéologie sous-marine. Mais l’archéologie sous-marine s’est développée de manière spectaculaire avec l’invention du scaphandre autonome par les français Jacques-Yves Cousteau et l’ingénieur Émile Gagnan. Cette invention provoqua une véritable révolution dans le domaine des activités sous-marines en 1942-1943. Ensuite les découvertes se succédèrent dans le bassin méditerranéen pendant plus d’un demi-siècle et de nombreux pays à travers le monde décidèrent de la mise en place de service archéologique spécialement dédié aux activités subaquatiques et sous-marines.Cette thèse porte sur une politique de gestion des vestiges immergés en Egypte, à la lumière des autres expériences en Méditerranée, afin d’attirer l'attention sur la richesse du patrimoine subaquatique égyptien à travers une étude dans le détail et dans son ensemble de l’action du Conseil suprême des Antiquités de l’Égypte et des diverses missions étrangères travaillant en Egypte. Elle propose une politique de protection efficace du patrimoine culturel subaquatique en Egypte, et des suggestions de développement du tourisme archéologique sous-marin et subaquatique, pour transformer ces richesses englouties en vecteur économique, tout en assurant leur protection adéquate par une législation spécifique qui n’existe pas encore en Egypte.