Thèse soutenue

L’hypovitaminose D dans les populations adultes jeunes qui consultent le médecin généraliste : Lien avec les douleurs musculo-squelettiques diffuses et chroniques

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Auteur / Autrice : Marie-France Le Goaziou
Direction : Anne-Marie Schott-Pethelaz
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Médecine
Date : Soutenance le 06/12/2012
Etablissement(s) : Lyon 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Interdisciplinaire Sciences-Santé (Villeurbanne ; 1995-....)
Jury : Président / Présidente : Jean-François Mornex
Examinateurs / Examinatrices : Ambroise Martin, Christophe Bois
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-Hélène Lafage-Proust, Gilles Clément

Mots clés

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Résumé

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Ces pages font un état des lieux des travaux réalisés au sein du département de médecine générale de 2004 à 2011 sur l'hypovitaminose D, sa fréquence, ses facteurs de risques, son lien avec les douleurs musculo-squelettiques diffuses et chroniques chez les adultes jeunes. De ces travaux et de la revue de la litéérature, il ressort quelques notions importantes et méconnues. Les personnes qui cnsultent un médecin généraliste ont des taux sérique de vitamine D beaucoup plus bas que les taux trouvés dans les groupes de volontaires sains recrutés pour les grandes études comme Suvimax ou l'enquête nationale nutrition santé (ENNS). Les taux retrouvés dans nos travaux sont identiques à ceux trouvés dans les populations émigrées des pays développés et dans les populations des pays où le soleil est évité, mais nos populations, elles, sont ordinaires hommes comme femmes.Les facteurs de risques de l'hypovitaminose sont retouvés dasn nos populations : les vêtements couvrants, le phototype, l'obésité, pas d'exposition solaire, pas de sport en extérieur, pas de vacances au soleil, la CMU marqueur de précarité. Une des conséquences sont des douleurs musculaires et osseuses, chronqiues, diffuse avec une moindre qualité de vie physique. Le traitement des déficits améliore les patients douloureux que nous avons trouvé très carencés. Ces patient consomment beaucoup de soisns et leur prise en charge pourrait réduire d'au moins 50 % leur consommation de soins. Il y a urgence à prendre en considération ce p^roblème de santé publique car 100% des consultants adultés âgés entre 18 et 50 ans, homme et femme, douloureux chroniques, ont un déficit (vitamine D <20 ng/ml ou 50 nmol/l), et plus de 25% ont un déficit sévère (vitamine D <10 ng/l ou 25 nmol/l).