Études fonctionnelles et structurales de protéines rétrovirales, Gag du FIV et Tat du VIH-1, à des fins thérapeutiques et vaccinales
Auteur / Autrice : | Jennifer Serriere |
Direction : | Patrice Gouet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biochimie et virologie structurale |
Date : | Soutenance le 09/10/2012 |
Etablissement(s) : | Lyon 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Interdisciplinaire Sciences-Santé (Villeurbanne ; 1995-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Molecular Microbiology and Structural Biochemistry (Lyon ; 1999-....) |
Jury : | Président / Présidente : Loïc Blum |
Examinateurs / Examinatrices : Félix Rey, Christophe Guillon | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Carine Tisné, Vincent Mikol |
Résumé
Depuis sa découverte il y a plus de 30 ans, le Virus de l’Immunodéficience Humaine est à l’origine d’une importante mortalité dans le monde. De par la difficulté de tester l’efficacité de formulations thérapeutiques et/ou vaccinales directement chez l’homme, des études d’infections modèles du VIH, comme celle du Virus de l’Immunodéficience Féline (FIV), ont été entreprises ces dernières années. Au-delà de son intérêt vétérinaire, l’étude du FIV représente un avantage important pour trouver un moyen de contrôler les infections par les lentivirus tel que le VIH. Elle peut permettre de développer et surtout de tester l’efficacité des vaccins et/ou thérapies spécifiques chez le chat, dont le SIDA mime les symptômes et les modifications hématologiques rencontrés chez l’homme. Ce manuscrit s’est intéressé à l’étude structurale de deux familles de protéines virales de ces virus, les protéines lentivirales précoces (protéine Tat du VIH) et tardives (domaines Capside CA et Matrice MA de Gag du FIV). L’étude structurale de ces protéines et leur compréhension fonctionnelle au sein de l’hôte pourront à l’avenir ouvrir de nouvelles voies thérapeutiques et/ou vaccinales contre les lentivirus, palliant ainsi les problèmes existants de résistances virales