Thèse soutenue

Metz et ses rivières à la fin du Moyen-Âge

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Auteur / Autrice : Frédéric Ferber
Direction : Pierre Pégeot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance le 08/12/2012
Etablissement(s) : Université de Lorraine
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Langages, Temps, Sociétés (LTS) (Nancy-Metz)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de Recherche Universitaire Lorrain d’Histoire
Jury : Président / Présidente : Jean-Pierre Husson
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Luc Fray, Frédérique Lachaud, Marc Suttor, Jean-Marie Yante

Résumé

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L'histoire de Metz est, au Moyen Âge, indissociable de celle de ses cours d'eau. La première partie porte sur les relations étroites qui unissent la cité, la Moselle et la Seille. La ville est tout d'abord replacée dans son environnement fluvial. Son développement est reconsidéré sous l'angle des interactions avec la dynamique fluviale. Les formes multiples et intensives d'exploitation du milieu fluvial, pourvoyeur de ressources, sont ensuite évoquées. Elles impliquent de nombreux aménagements du cours d'eau et de ses berges qui transforment le paysage riverain. Les rivières constituent malgré tout, à travers des phénomènes extrêmes comme les crues ou les débâcles, un facteur de vulnérabilité pour la ville. Au-delà de l'adaptation de la société à ces phénomènes, les actions et les aménagements anthropiques peuvent être également envisagés comme des facteurs aggravants.Les enjeux, les défis et les rivalités liées à la maîtrise et à la gestion de la rivière sont au coeur de la deuxième partie. Ils se manifestent dans des domaines aussi divers que le franchissement des cours d'eau, le contrôle du trafic fluvial, l'encadrement de la pêche, la gestion des moulins, ou encore la défense de la cité. L'affirmation du pouvoir municipal, qui s'illustre par des mesures législatives et politiques, mais aussi par une implication croissante dans les affaires et les conflits liés aux cours d'eau, constitue un fil conducteur incontournable.La troisième partie aborde les relations entre les Messins et leurs rivières sous l'angle social et culturel. Au-delà des métiers étroitement liés au cours d?eau, comme les pêcheurs et les bateliers, ou des habitants des quartiers riverains, se dessine une véritable culture de la rivière partagée par une grande partie de la société messine. Elle passe par l'expérience, la perception et la connaissance des cours d'eau, et laisse une trace dans les domaines de la littérature, de la religion, de la symbolique ou de la justice.