Auteur / Autrice : | Norbert Ondo Zue Abaga |
Direction : | Sylvie Dousset, Colette Munier-Lamy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géosciences |
Date : | Soutenance le 05/04/2012 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | RP2E - Ecole Doctorale Sciences et Ingénierie des Ressources, Procédés, Produits, Environnement |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : LIMOS - Laboratoire des Interactions - UMR 7137 |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Pierre Benoît, Jean Lévêque, Paul Savadogo |
Rapporteurs / Rapporteuses : Thierry Lebeau, Michel Couderchet |
Mots clés
Résumé
L'influence du vétiver sur le devenir des polluants métalliques (Cu et Cd) et organique (insecticide : endosulfan) dans le système sol-eau-vétiver a été étudiée dans deux sols représentatifs du Burkina Faso, un sol vertique et un sol ferrugineux. Des études d'adsorption en batch, des essais en vase de végétation en conditions contrôlées et en lysimètres en conditions naturelles ont été réalisées. Les sols plantés au vétiver montrent des coefficients d'adsorption (Kf) de l'endosulfan significativement plus élevés comparés à ceux des sols non plantés. En vases de végétation, le temps de demi-vie estimé de l'endosulfan dans les sols plantés est 1,1 fois moins important comparé aux sols non plantés, en relation avec l'augmentation significative de la microflore dégradant l'endosulfan en présence du vétiver. Par ailleurs, les teneurs en Cu et Cd dans le vétiver sont significativement plus élevées pour le sol ferrugineux que pour le sol vertique 6 mois après traitement. Le coefficient d'absorption biologique (CAB) de Cu et Cd et leurs facteurs de bioconcentration (FBC) et de translocation (FT) supérieurs à 1 dans le vétiver démontrent son efficacité à absorber et à accumuler Cu et Cd. En conditions extérieures, 6 mois après le traitement, les quantités lessivées de Cu sont très faibles pour l'ensemble des colonnes. Pour les sols plantés au vétiver, les quantités lessivées d'endosulfan et de Cd sont plus de deux fois inférieures à celles des sols non plantés, en relation avec leur adsorption plus élevée et la dégradation favorisée de l'endosulfan dans les sols plantés.