Horologia Romana. Recherche sur les instruments de mesure du temps à l'époque romaine - Etude typologique, urbanistique et sociale
Auteur / Autrice : | Jérôme Bonnin |
Direction : | Javier Arce |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire/civilisations : mondes anciens |
Date : | Soutenance le 05/04/2012 |
Etablissement(s) : | Lille 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Villeneuve d'Ascq, Nord) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Javier Arce, Jean-Yves Marc, Patrick Marchetti, Filippo Coarelli, Denis Savoie, William Van Andringa |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Yves Marc, Patrick Marchetti |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Les horloges romaines constituent un vaste corpus archéologique largement sous exploité et en grande partie inédit. Pourtant, ces instruments mériteraient à plus d’un titre une étude approfondie, tant les domaines liés à leur compréhension sont multiples. Le travail effectué ici se veut le plus complet possible et tente d’aborder le maximum de disciplines. Il apporte des informations sur les typologies d’instruments utilisées, sur les dénominations connues, sur le champ lexical utilisé pour désigner ces instruments dans l’Antiquité, mais également sur le contexte historique et géographique dans lequel ils se sont développés. À l’aide de vastes catalogues des éléments archéologiques mais également des mentions épigraphiques et des représentations iconographiques connues, le rôle urbanistique tout autant que symbolique de ces instruments, a pu être mis en avant. Les horloges se trouvaient dans de nombreux endroits publics de la cité, dans les domus les plus riches, mais également dans les jardins des villae, le long des nécropoles, sur certains tombeaux. Certaines pouvaient être emportées en voyage, servir de « boussole » avant l’heure. Monumentales, elles servaient de parure urbaine et d’acte d’évergétisme de choix. À l’intérieur des sanctuaires, elles possédaient une place bien précise. Les résultats de ce travail novateur permettent donc d’envisager les horloges, à l’époque romaine, autrement que comme simples « garde temps ».