Méthode optoacoustique non linéaire pour la détection et la caractérisation de fissures
Auteur / Autrice : | Sylvain Mezil |
Direction : | Vincent Tournat, Nikolay Chigarev, Vitalij Gusev |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Acoustique |
Date : | Soutenance le 06/11/2012 |
Etablissement(s) : | Le Mans |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences pour l'ingénieur, Géosciences, Architecture (Nantes) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'acoustique de l'Université du Mans - LAUM |
Jury : | Président / Présidente : Danièle Fournier |
Examinateurs / Examinatrices : Lili Ganjehi, Thomas Dehoux | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Claire Prada, Olivier Bou Matar-Lacaze |
Mots clés
Résumé
Ce travail concerne la détection de fissure par une méthode optoacoustique non linéaire. Les échantillons sont des plaques de verre contenant une fissure de longueur centimétrique et de largeur micrométrique. La méthode développée est basée sur l’absorption de deux lasers, indépendamment modulés, et focalisés au même endroit de l’échantillon. Ceci génère deux ondes par expansion thermique. La première est une onde thermoélastique à basse fréquence fL (~Hz), et la seconde une onde acoustique à haute fréquence fH (dizaines de kHz). Quand une fissure est présente dans la zone échauffée, l’onde thermoélastique peut la faire respirer. La fissure va se fermer (s’ouvrir) quand l’intensité du laser modulé à fL est haute (basse). Cette respiration influence l’onde acoustique à fH générée à proximité. Il résulte un mélange de fréquence nonlinéaire, provoquant la génération de nouvelles fréquences : fH±n fL (n=1,2,…). La détection de ces fréquences mélangées indique la présence d’une fissure.