Thèse soutenue

L’Économie de la responsabilité sociale et environnementale de l'entreprise : le rôle informationnel des tierces tarties

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Auteur / Autrice : Gabrielle Moineville
Direction : Matthieu Glachant
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Économie et finance
Date : Soutenance le 23/11/2012
Etablissement(s) : Paris, ENMP
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Économie, organisations, société (Nanterre)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre d'économie industrielle (Paris)
Jury : Président / Présidente : Mireille Chiroleu-Assouline
Examinateurs / Examinatrices : Matthieu Glachant, Philippe Mahenc, Pierre Fleckinger
Rapporteurs / Rapporteuses : Yolande Hiriart, Frans De Vries

Résumé

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Cette thèse étudie le rôle des tierces parties dans les problématiques informationnelles autour de la responsabilité sociale et environnementale des entreprises (RSE). Les entreprises revendiquent de plus en plus le fait qu'elles adoptent des pratiques responsables. Cela peut être lié au fait qu'il existe des parties prenantes (e.g. consommateurs, investisseurs) qui sont prêtes à récompenser les comportements responsables. Cependant, la véracité des revendications des entreprises est souvent impossible ou au moins difficile à certifier, ce qui peut inciter les entreprises à manipuler leur communication. Cette dissertation a pour objectif d'analyser la façon dont de tierces parties peuvent tempérer cette asymétrie d'information. Des organisations comme des agences de notations, des organisations non-gouvernementales (ONGs) ou des organismes certificateurs, peuvent examiner les actions réelles des entreprises et transmettre cette information aux parties prenantes. Ces tierces parties ont un comportement informationnel hétérogène: certaines fournissent des informations plus particulièrement sur les entreprises qui se comportent de manière irresponsable, alors que d'autres se spécialisent dans la mise en lumière des entreprises responsables. Nous développons un modèle théorique simple qui explore l'offre de qualité dans des environnements informationnels amicaux, où la qualité est révélée plus souvent lorsqu'elle est haute que lorsqu'elle est basse, et dans des environnements hostiles, où c'est l'inverse. Nous appliquons ensuite ce modèle à deux types de tierces parties: les ONGs et les labels. Nous étudions le choix de production de bonnes ou mauvaises nouvelles afin de comprendre quand et pourquoi les ONGs choisissent d'être hostiles ou amicales. Ensuite, nous cherchons à évaluer quel est le niveau de sévérité des labels qui entraîne le plus d'investissement et le bien être social le plus important.