Thèse soutenue

Transformations urbaines et composition sociale de l’espace à Florence (Italie) entre 1950 et 2000

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Auteur / Autrice : Sabrina Jean
Direction : Jean-Marc FournierPierre Petsimeris
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie physique, humaine, économique et régionale
Date : Soutenance en 2012
Etablissement(s) : Caen

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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L’étude des transformations urbaines à Florence (Italie) entre les années 1950 et 2000 a été réalisée en prenant en compte l’évolution des formes urbaines ainsi que de la composition sociale de la ville. Comment s’est organisée la croissance urbaine ? Quels ont été les jeux d’acteurs dans les politiques publiques d’aménagement et de logement à l’échelle nationale et dans leur mise en œuvre à l’échelle locale ? Quel a été le poids des structures urbaines anciennes dans le développement de la ville et la réorganisation socio-fonctionnelle de l’espace intra-urbain ? Quelle importance les choix d’aménagement résidentiels ont eu sur les divisions socio-spatiales ? Pour répondre à ces questions, nous avons analysé la délocalisation fonctionnelle, la désurbanisation tout comme la posture et les stratégies des acteurs publics en matière d’urbanisme pour endiguer le départ des activités et des habitants. En effet, les années de déclin urbain sont caractérisées par le retour des acteurs publics locaux dans l’organisation sociale et fonctionnelle des espaces intra-urbains. De plus, Florence est caractérisée par le développement de projets urbains complexes et innovants pour affronter une perte importante d’habitants, particulièrement issus des classes moyennes et modestes. Les choix et les modes de localisation des populations à Florence sont liés à une combinaison complexe de motivations entre offre de logements, emplois et modes de vie. Il n’y a eu table-rase ni des populations présentes avant l’urbanisation de masse puis la désurbanisation, ni de l’ensemble des pratiques socio-spatiales des populations urbaines mais une évolution entre modernité et localisme. Ce qui est à l’œuvre, c’est l’émergence d’un nouvel équilibre social qui engendre des passages de crise et de rupture, des conflits et des ajustements, et qui contribue également à l’élaboration d’une nouvelle carte sociale de Florence