Analyse psychopathologique et interactionniste du stress professionnel chronique dans les métiers de l'urgence : étude des facteurs de risque et mise en place d'un programme de prévention
Auteur / Autrice : | Pauline Marien |
Direction : | Grégory Michel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociétés, Politique, Santé publique. Psychologie |
Date : | Soutenance le 21/12/2012 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, politique, santé publique (Bordeaux) |
Jury : | Président / Présidente : Anne-Marie Vonthron |
Examinateurs / Examinatrices : Grégory Michel, Jean-Paul Decellieres, Patrick Legeron | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Henri Chabrol, Didier Truchot |
Mots clés
Résumé
Le stress professionnel est un problème de santé publique en France. Néanmoins, peu de travaux français l’abordent auprès des Métiers de l’Urgence. Notre travail s’oriente autour de trois axes : i) l’adaptation et la validation du JSS aux (SP) (étude 1) ; ii) l’évaluation des modèles explicatifs du BO et du stress professionnel auprès de ces métiers (études 2, 3 et 4) et iii) la mise en place d’un programme de prévention secondaire sur 6 semaines (étude 5). Méthode : Pour les études 1 à 4, les SPP et les professionnels du SMUR ont répondu à des questionnaires centrés sur la psychopathologie du stress au travail, la personnalité et le coping. Quant à l’étude 5, l’efficacité du programme de prévention a été testée auprès de deux groupes de SPP (groupe contrôle versus groupe d’intervention) au travers de questionnaires sur le stress et le BO à trois temps de mesure (avant, après et trois mois après la fin du programme). Résultats : Le stress professionnel se caractérise par les dimensions « Pression professionnelle » et « Travail opérationnel ». En interaction avec certains patterns tempéramentaux, ces dimensions expliquent pour une part le BO. Quant au programme de prévention, une diminution de la sévérité des symptômes de stress et de BO est à noter entre le début et la fin du programme pour le groupe d’intervention. Conclusion : Travailler sur le stress professionnel nécessite une approche qualitative et quantitative du phénomène permettant une vision plus complète. Ceci permettra également d’adapter des programmes de prévention centrés tant sur l’individu que sur son environnement professionnel.