Thèse soutenue

De l'organisation du vivant aux assemblages fossiles : comparaison des communautés de bivalves modernes et anciennes
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Auteur / Autrice : Gaelle Doitteau
Direction : John J.G. Reijmer
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géosciences de l'Environnement
Date : Soutenance le 20/12/2012
Etablissement(s) : Aix-Marseille
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole Doctorale Sciences de l'Environnement (Aix-en-Provence)
Jury : Président / Présidente : Marc Floquet
Examinateurs / Examinatrices : John J.G. Reijmer, Marc Floquet, Emmanuel Fara, Didier Néraudeau, Pierre Lozouet, Anne Ribaud-Laurenti, Loïc Villier
Rapporteurs / Rapporteuses : Emmanuel Fara, Didier Néraudeau

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La thèse s'intéresse à l'enregistrement des propriétés de la biodiversité dans les archives sédimentaires. Elle s'appuie sur l'analyse d'une faune contemporaine de milieu tropical, collectée dans le Lagon de Touho, Nouvelle-Calédonie lors de l'expédition Montrouzier en 1993. Les différences de diversité entre les assemblages de bivalves vivants et de coquilles mortes d'un même site sont quantifiées à l'aide de plusieurs descripteurs (richesse taxonomique, indice PIE d'eveness, courbes de raréfactions, indices de fidélité) et d'outils de classification (analyses Cluster, NMDS). Les associations d'espèces vivantes varient dans l'espace en fonction de paramètres environnementaux comme le type du substrat ou la profondeur. La composition des assemblages morts diffère des écosystèmes vivants, mais ils conservent globalement les informations environnementales. Les assemblages morts sont en général plus diversifiés que les communautés vivantes associées, à cause de l'accumulation de nombreuses espèces rares. Cet enrichissement s'explique par : 1) la préservation des coquilles autochtones, 2) l'apport de coquilles allochtones et 3) la condensation du temps. Des différences de fidélité entre les communautés biologiques et les assemblages de coquilles mortes apparaissent en fonction des environnements. Par exemple, les environnements à substrat induré sont associés à une mauvaise préservation des communautés vivantes, contrairement aux environnements profonds qui conservent bien les espèces autochtones mais accumulent beaucoup d'espèces allochtones.