Auteur / Autrice : | Marc Coatanea-gouachet |
Direction : | Frédéric Topin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Energétique |
Date : | Soutenance le 15/02/2012 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Sciences pour l'Ingénieur : Mécanique, Physique, Micro et Nanoélectronique (Marseille) |
Jury : | Président / Présidente : Jean Lévêque |
Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Topin, Jean Lévêque, Chantal Meuris, Pascal Tixador, Jean-Luc Duchateau, Lounès Tadrist, Luca Bottura, Arnaud Devred | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Chantal Meuris, Pascal Tixador |
Mots clés
Résumé
Le quench d'un système magnétique d'ITER est une transition irréversible d'un conducteur, de l'état supraconducteur à l'état normal résistif. Cette zone normale se propage le long du câble au cours du temps, en dissipant une grande quantité d'énergie. La détection se doit d'être suffisamment rapide afin de permettre une décharge de l'énergie magnétique et éviter un endommagement permanent du système. La détection primaire de quench d'ITER est basée sur la détection de la tension due au quench, qui est le moyen le plus rapide. L'environnement magnétique perturbé pendant le scenario plasma rend la détection de cette tension très difficile, à cause des hautes tensions inductives qu'il génère dans les bobinages. En conséquence, des compensations de tension sont nécessaires afin de discriminer la tension résistive due au quench.Une solution conceptuelle de la détection de quench basée sur la mesure des tensions est proposée pour les trois grands systèmes magnétiques d'ITER. Pour ceci, une méthodologie claire est développée, incluant le calcul classique selon le critère du point chaud, l'étude de la propagation de quench grâce au code commercial Gandalf, et l'estimation des perturbations inductives, grâce au développement du code TrapsAV. Des solutions adaptées sont proposée pour ces systèmes ainsi que les paramètres de cette détection, qui sont le seuil de détection (entre 0.1 V et 0.55 V) et le temps de discrimination (entre 1 s et 1.2 s). Les valeurs choisies, et en particulier le temps de discrimination, sont suffisamment élevées pour garantir la fiabilité du système, et pour éviter le déclenchement intempestif de décharges rapides non nécessaires.