Auteur / Autrice : | Mathieu Bey |
Direction : | Jean-Claude Sigoillot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Microbiologie |
Date : | Soutenance le 12/12/2012 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Jury : | Président / Présidente : Pedro Maldonado Coutinho |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Claude Sigoillot, Pedro Maldonado Coutinho, Tim Dumonceaux, Bernard Kurek, Nicolas Lopes Ferreira, Jean-Guy Berrin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Tim Dumonceaux, Bernard Kurek |
Mots clés
Résumé
En réponse aux préoccupations environnementales, les procédés industriels comme la production de bioéthanol de deuxième génération sont apparus. Basés sur la conversion enzymatique de la cellulose, ces processus font face à un problème majeur, la réticence de la biomasse lignocellulosique à l'hydrolyse. Afin de résoudre ce problème et celui lié aux coûts d'utilisation de cocktails de cellulases, les recherches se sont axées sur diverses méthodes permettant d'augmenter l'hydrolyse de la cellulose. Les champignons filamenteux sont connus pour être des dégradeurs naturels du bois et, par conséquent, sont utilisés dans de nombreuses applications biotechnologiques. Récemment, quelques études ont révélé l'importance d'enzymes fongiques telles que la CDH et les GH61 dans la dégradation oxydative de la lignocellulose. Les travaux réalisés au cours de cette thèse ont permis de démontrer l'importance de ces enzymes oxydatives dans les phénomènes de déconstruction de la lignocellulose. L'utilisation de ces enzymes oxydatives offre de réelles voies d'amélioration de la production de bioéthanol et de compréhension de la dégradation in vivo des lignocelluloses par les champignons.