Auteur / Autrice : | Guillaume Bucchioni |
Direction : | Jean-Maurice Monnoyer |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 03/12/2012 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Cognition, Langage et Education (Aix-en-Provence) |
Jury : | Président / Présidente : Frédéric Nef |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Maurice Monnoyer, Frédéric Nef, Achille C. Varzi, Peter Murray Simons | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédéric Nef |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ce travail traite du problème métaphysique de la composition. Ce problème peut être compris comme un ensemble de questions touchant à l'existence et à la nature des entités complexes et simples. Existe-t-il des entités complexes? Si oui, de quelle nature sont-elles? Comment sont-elles composées? Par quoi sont-elles composées (par des simples ou non)? Nous allons dans un premier temps analyser le paradigme russellien concernant le problème de la composition, à savoir l'atomisme logique. Cette analyse va nous amener à comprendre la façon dont l'outil logique (ici la logique russellienne) peut nous permettre de déterminer une ontologie (l'ontologie des faits) dans laquelle ces différentes questions trouvent des réponses déterminées. Puis nous aborderons le traitement contemporain de cette question qui se base sur la question spéciale de la composition (SCQ) développée par Peter van Inwagen dans Material Beings, et sur l'analyse méréologique. Nous allons alors aborder les différentes théories de la composition et nous allons essayer de justifier l'une d'entre-elles : l'universalisme de la composition. Cette justification nous amènera à développer et justifier une conception des simples (la théorie du Gunk), du temps (le quadridimensionnalisme), et une ontologie de l'étoffe matérielle. Nous achèverons notre travail en essayant de montrer que l'universalisme de la composition prend un sens particulier à l'intérieur des théories du monisme de priorité et du super-substantialisme.