Thèse soutenue

Influence des facteurs agro-climatiques sur les modalités d'allocation de la biomasse produite aux différentes composantes lignocellulosiques des structures de la canne à sucre

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Auteur / Autrice : Damien Sabatier
Direction : Bertrand Ney
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences agronomiques et écologiques - AgroParisTech
Date : Soutenance le 13/03/2012
Etablissement(s) : Paris, AgroParisTech
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Agriculture, Alimentation, Biologie, Environnement, Santé (Paris ; 2000-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Environnement et Grandes Cultures - Environnement et Grandes Cultures
Jury : Président / Présidente : Ghislain Gosse
Examinateurs / Examinatrices : Bertrand Ney, Denis Bastianelli, William Hoareau, Jean-François Martine
Rapporteurs / Rapporteuses : Ghislain Gosse, Philippe Debaeke

Mots clés

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Résumé

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Malgré l’impact économique et les enjeux environnementaux liés à la production d’énergie renouvelable par combustion de la biomasse de canne à sucre, les systèmes de culture canniers ne sont optimisés que pour maximiser la production de sucre. Ce travail contribue à l’élaboration d’un module de simulation de l’évolution des composantes du rendement énergétique (CRE) de la biomasse de canne à sucre qui à terme servira à la conception et l’optimisation de systèmes de culture innovants visant une production multi-usages. Les deux critères retenus dans le cadre de ces systèmes de culture sont les rendements énergétique (MJ m-2) et sucrier (kg m-2). En préalable à la formalisation des dynamiques d’évolution des CRE(fractions anatomiques, structures et lignocelluloses) dans la biomasse de canne à sucre, l’influence de facteurs de variations agro-climatiques sur ces dynamiques d’évolution a du être testé. La vérification de cette hypothèse supposant la collecte massive de données au champ, un modèle proche infrarouge de prédiction des CRE dans la biomasse de canne à sucre a été développé. Ce modèle a permis de quantifier les CRE et de suivre leurs évolutions pour 3 cultivars de canne à sucre (R570, R579 et R585) cultivés dans des environnements contrastés (4 sites) durant deux cycles de culture (vierge et première repousse). Cette étude a révélé des différences significatives entre cycles de culture, sites, cultivars, méthodes coupe et composantes anatomiques pour les CRE et le rendement énergétique. Cependant, lerendement en biomasse aérienne de canne à sucre explique 97% de la variabilité du rendement énergétique à la récolte. La maximisation du rendement en biomasse aérienne s’avère être le principal paramètre à optimiser pour maximiser le rendement énergétique de la production. Toutefois, ces nouveaux objectifs de production peuvent être à l’origine de diminution importantes des rendements en sucre par pertes lors du procédé d’extraction. Ces antagonismes doivent être quantifiés et pris en compte dans l’évaluation de performances de système de culture tant que le sucre sera la principale source de rémunération.