Thèse soutenue

La place de la collégiale de Candes-Saint-Martin dans l'ouest de la France

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Auteur / Autrice : Claude Boissenot
Direction : Alain Salamagne
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'Art
Date : Soutenance le 09/02/2011
Etablissement(s) : Tours
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Centre d'études supérieures de la Renaissance (Tours ; 1956-....)
Jury : Président / Présidente : Daniel Prigent
Examinateurs / Examinatrices : Dany Sandron, Yves Blomme

Résumé

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Quatre changements de parti architectural interviennent entre 1160 et 1230 environ, changements qui traduisent une volonté de bâtir un édifice plus imposant s’inspirant, pour la nef et la façade des formes venues du nord. L’insertion de l’important porche nord à deux niveaux, non prévu initialement, répond à une nécessité que précisent les sculptures. Celles-ci forment un programme cohérent : Le porche annonce le rôle de médiateur de Martin et de sa communauté pour le sauvetage des âmes, rôle qu’il tient du fait de sa lutte constante contre l’hérésie. L’exemple du sauvetage de l’âme du comte de Blois en apporte la preuve, exemple exposé tant au soubassement du porche que dans la chapelle haute ou encore aux retombées des colonnettes engagées de la nef. Cette iconographie se conjugue avec celle développée sur les clefs de la voûte de la nef, clefs qui insistent sur le rôle du Christ rédempteur. Les sculptures des parties orientales se rapportent à la vie de la communauté. Candes présente donc un message original, peut-être mis en place pour contrebalancer l’influence grandissante de Fontevrault toute proche.