Auteur / Autrice : | Romain Greget |
Direction : | Jean-Louis Gallani |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique |
Date : | Soutenance en 2011 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’observation de propriétés magnétiques au sein de nanoparticules d’or, fonctionnalisées par une multitude de ligands organiques, génère depuis une décennie une activité de recherche importante au sein de la communauté scientifique. En effet, l’apparition d’un moment magnétique permanent au sein de matériaux diamagnétiques, qui plus est sous forme d’objets nanométriques, est pour le moins surprenante. Cependant, en dépit du nombre important de papier relatant l’observation d’un tel comportement au sein de nanoparticules métalliques, aucune théorie ne parvenait à expliquer le caractère magnétique de tels objets, et encore moins les variations importantes de résultats publiés d’un groupe à l’autre. Il nous a alors paru sensé d’effectuer des mesures complémentaires afin de caractériser l’origine de ce magnétisme. Il nous a fallu tout d’abord synthétiser les objets en question. Bien qu’a priori facile, la préparation d’échantillons de tailles contrôlées, avec une reproductibilité acceptable a nécessité l’utilisation de divers protocoles expérimentaux. Une fois cette étape maîtrisée, les particules furent purifiées et caractérisées avec soin. Les propriétés magnétiques de chaque lot furent alors étudiées par magnétométrie SQUID, par mesures de XMCD et de RMN de l’or, ou encore de spectroscopie nucléaire (1H RMN) ou électronique (RPE). Aux vues des différents résultats obtenus, il nous a alors paru sensé de formuler une hypothèse inédite, et d’attribuer ce phénomène à l’existence de courants permanents au sein des nanoparticules d’or. Cette théorie permettrait en effet d’expliquer tous les résultats obtenus au cours de ces travaux, ainsi que ceux décrits dans la littérature.