Thèse soutenue

Les romans de la perte en Argentine : la sombra del jardín de Cristina Siscar (1999) et Informe de París de Paula Wajsman (1990)

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Auteur / Autrice : Orianne Guy
Direction : Néstor Ponce
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Espagnol
Date : Soutenance le 10/12/2011
Etablissement(s) : Rennes 2
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Arts, Lettres, Langues (Rennes)
Partenaire(s) de recherche :  : Université européenne de Bretagne (2007-2016)
Jury : Président / Présidente : Norah Giraldi Dei Cas
Rapporteurs / Rapporteuses : Gérard Gómez, Marie-José Hanaï

Résumé

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Suite à l’expérience de l’exil, la culture d’un pays, expression artistique de la mémoire, est ramifiée. L’oeuvre de l’exilé n’est alors qu’une partie du rhizome culturel, reflétant l’identité initiale, dont la souche est la même que celle de ceux qui sont restés, mais en ajoutant l’expérience du présent « ailleurs ». Georges Steiner pousse la réflexion jusqu’à concevoir cette expérience comme étant l’élément déclencheur de la littérature actuelle, que nous considérons comme re-production d’un signifiant qui lui pré-existe. Or, le XXème siècle est celui de l’exil, qui s’est vu imposé avec l’apparition de multiples dictatures ou problèmes économiques (le nazisme persécutant les Juifs, les dictateurs d’Afrique ou d’Amérique Latine, etc.). L’objet de l’étude se focalise sur deux romans argentins : Informe de París de Paula Wajsman (1990) et La sombra del jardín de Cristina Siscar (1999). Les auteures mettent en scène l’exil dans leurs fictions. Nous dédions l’étude à l’analyse de ces deux textes dont les styles diffèrent mais dont les thématiques s’apparentent : rapport à l’espace, perte des repères imaginaires, position face à l’Autre et construction identitaire dans un nouvel environnement. Nous nous demandons ainsi sous quelles formes peut s’exprimer l’exil, synonyme d’une perte généralisée